Le discours direct : porte d’entrée des anglicismes dans La Presse?
Mots-clés :
anglicisme, presse écrite, discours rapporté, fréquence relative, QuébecRésumé
Cet article se propose d’étudier la question des anglicismes dans les articles de presse traditionnelle québécoise, en s’intéressant tout particulièrement à l’influence du discours direct sur l’anglicisation de la presse écrite. Basés sur un corpus regroupant une année entière de publications (plus de 30 000 articles) du quotidien La Presse, les résultats montrent que les citations (discours direct) ne représentent qu’environ 15 % du nombre total de mots, mais qu’elles sont la source de 9 fois plus d’anglicismes que dans les passages rédigés par les journalistes. En calculant la fréquence relative des emprunts lexicaux, c’est-à-dire en comparant leur utilisation à celle de leurs équivalents français, il s’avère que ces derniers sont soit sémantiquement trop larges soit trop faibles, voire inexacts, du point de vue connotatif. Ces données laissent donc à penser que la présence d’anglicismes dans le français écrit est très majoritairement due au français oral, qui est de fait plus perméable et servirait ainsi de moyen de pénétration de l’anglais dans la langue française.
Téléchargements
Publié-e
Numéro
Rubrique
Licence
© ScriptUM
La revue ScriptUM et son contenu sont protégés par une licence Creative Commons 4.0 International (attribution, pas d’utilisation commerciale, partage dans les mêmes conditions).
Il est permis de copier et de distribuer le contenu de la revue ScriptUM par tous moyens et sous tous formats à des fins non commerciales.
Vous devez créditer ScriptUM et l’auteur de tout article publié dans ses pages et indiquer si des modifications ont été effectuées à l'œuvre. Toute traduction doit être autorisée par ScriptUM et l’auteur de l’article traduit.
Toute reproduction d’image ou autre contenu dont les droits n’appartiennent pas à ScriptUM doit être autorisée auprès du détenteur des droits.
Les logos et les marques VocUM et ScriptUM sont la propriété de leurs détenteurs.

