ScriptUM : la revue du colloque VocUM https://scriptum.vocum.ca/index.php/scriptum <p>La revue <em>ScriptUM</em> a été créée afin de permettre la publication d’articles découlant du colloque VocUM, colloque multidisciplinaire en linguistique, traduction, littératures et langues modernes.</p> Université de Montréal fr-CA ScriptUM : la revue du colloque VocUM 2371-0497 <p>© ScriptUM</p><p>La revue <em>ScriptUM</em> et son contenu sont protégés par une licence Creative Commons 4.0 International (attribution, pas d’utilisation commerciale, partage dans les mêmes conditions).</p><p>Il est permis de copier et de distribuer le contenu de la revue <em>ScriptUM</em> par tous moyens et sous tous formats à des fins non commerciales.</p><p>Vous devez créditer <em>ScriptUM</em> et l’auteur de tout article publié dans ses pages et indiquer si des modifications ont été effectuées à l'œuvre. Toute traduction doit être autorisée par <em>ScriptUM</em> et l’auteur de l’article traduit.</p><p>Toute reproduction d’image ou autre contenu dont les droits n’appartiennent pas à <em>ScriptUM</em> doit être autorisée auprès du détenteur des droits.</p><p>Les logos et les marques VocUM et ScriptUM sont la propriété de leurs détenteurs.</p><p><img src="/public/site/images/eve-marie/CC.png" alt="" width="188" height="81" /></p><p> </p> Dystopie et personnages féminins https://scriptum.vocum.ca/index.php/scriptum/article/view/70 <p>Nous nous intéressons aux représentations sociolinguistiques d’œuvres dystopiques à travers la figure de la linguiste savante. Genre littéraire très populaire et médiatisé, la dystopie véhicule des représentations de la femme – a fortiori de la femme savante, et spécialiste des pratiques langagières. S’appuyant sur les travaux d’Anne-Marie Houdebine sur les représentations sociolinguistiques et de Dennis Preston sur la linguistique populaire, notre travail s’articule autour de trois nouvelles, chacune issue de la littérature dystopique. Les personnages féminins y sont souvent passifs, tant sur le plan narratif que sur le plan scientifique. Les représentations, portées par des auteurs de sexe masculin, effacent la femme dans la sphère scientifique et sociale et lui attribuent des rôles stéréotypés. Ce constat est permis par une analyse binaire du corpus comparant les résultats obtenus pour les personnages féminins à ceux obtenus pour les personnages masculins. Notre travail s’achève sur le rapport des nouvelles à la langue, qui devient un personnage à part entière. En effet, les réactions relatives à la langue et son évolution dévoilent un riche éventail émotionnel et de forts engagements physiques de la part des personnages masculins : la langue est une autre figure féminine, pour laquelle on se bat, mais qui demeure pétrie de passivité.</p> Alexia Jingand (c) Tous droits réservés 2024 http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0 2024-02-09 2024-02-09 6 1 21